Naturothérapeute holistique Nutrition et perte de poids

Kathy-Ann Robitaille : Votre guide vers un bien-être holistique

Je suis Kathy-Ann Robitaille, membre de l’Association des Naturothérapeutes du Québec (ANQ), numéro NA-5527, et actuellement en formation pour devenir naturopathe. Passionnée par la santé holistique, j’accompagne mes clients dans leur démarche de mieux-être, en mettant l’accent sur l’équilibre entre le corps et l’esprit.

Lors de mes retraites détox, j’ai conçu un outil unique : le Jeu de Détox Émotionnelle, spécialement créé pour aider les participants à libérer leurs émotions négatives et à retrouver leur sérénité intérieure.

Le Jeu de Détox Émotionnelle

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Profitez de cette opportunité pour amorcer un véritable changement dans votre vie ou celle de vos proches. Ensemble, avançons vers un mieux-être émotionnel et physique. 🌿

Texte à lire:

Voyage vers l’Envolée Intérieure, un Jeu pour se Libérer Émotionnellement.

Je me tenais devant le cercle de partage, un petit paquet de cartes entre mes mains. Ces cartes ne ressemblaient à rien de ce que j’avais vu avant. Elles n’étaient pas simplement du papier imprimé, mais des portails vers mes émotions refoulées, des clés pour déverrouiller les trésors cachés au fond de moi.

J’avais déjà parcouru un long chemin, entamé une détox physique et spirituelle, mais je savais qu’une part de moi restait prisonnière de mes propres émotions non exprimées. C’est pourquoi j’étais ici, prête à jouer à ce jeu… celui qui promettait de libérer ce qui stagnait en moi.

Je tirai la première carte. “Colère non exprimée.” Une vague de chaleur me submergea, et je compris immédiatement. Toutes ces petites frustrations accumulées, que je taisais pour ne pas blesser ou déranger les autres, avaient tissé un réseau dense autour de mon cœur. “Exprime-la,” disait la carte. “Comment te sens-tu vraiment ?”

Je fermai les yeux, me laissant plonger dans cette émotion. Oui, j’étais en colère, pas pour une seule chose, mais pour toutes les fois où je m’étais oubliée, pour chaque fois où j’avais sacrifié mes désirs pour les autres. Une larme coula sur ma joue, légère et libératrice. Je laissai aller.

La seconde carte s’appelait “Tristesse cachée.” Ce mot résonna en moi comme un écho ancien. Combien de fois avais-je souri en public alors que mon cœur pleurait en silence ? Je sentis une lourdeur dans ma poitrine, une peine que j’avais portée trop longtemps.

La carte m’invita à me laisser aller à cette tristesse, à l’accepter comme une vieille amie qui revenait me dire au revoir. Les larmes vinrent plus rapidement cette fois, et avec elles, la sensation d’un poids qui s’allégeait, comme si mon âme exhalait un profond soupir de soulagement.

Je continuais de tirer les cartes, chacune d’elles dévoilant une nouvelle facette de mes émotions : “Peur de l’abandon,” “Culpabilité inutile,” “Espoir refoulé.” À chaque fois, une partie de moi se redécouvrait, s’autorisait à ressentir, à reconnaître, puis à libérer. C’était comme une danse intérieure, où chaque émotion était accueillie, embrassée, puis transformée.

À un moment, je me surpris à rire. Un rire doux, presque timide, qui émergeait comme le premier rayon de soleil après un long hiver. Ce rire était la carte “Joie retrouvée.” Il était là, ce moment d’envolée que j’attendais, où tout ce que j’avais enfoui sous les couches de mon quotidien se dissoudrait dans l’air comme de la brume dissipée par la lumière.

Ma joie n’était pas une explosion soudaine, mais plutôt une caresse apaisante, un murmure de mon âme me disant que tout allait bien, que je pouvais lâcher prise. En regardant les autres autour de moi, je vis que chacun traversait ce voyage à sa manière.

Nous étions là, unis dans notre vulnérabilité, partageant des parties de nous que nous avions gardées cachées trop longtemps. La magie du jeu n’était pas dans les cartes elles-mêmes, mais dans l’espace qu’elles créaient pour que nous puissions nous retrouver.

À la fin de cette journée, je me sentais différente, plus légère, plus alignée avec moi-même. J’avais libéré des émotions, certes, mais j’avais aussi accueilli une partie de moi que j’avais oubliée : mon droit à ressentir, à exprimer et à guérir.

Ce jeu, ce voyage, m’avait guidée vers cette envolée intérieure, cet élan vers un nouveau départ où je pouvais marcher avec plus de douceur et de compassion envers moi-même.

En rangeant les cartes, je souris. Ce n’était que le début. Chaque jour à venir serait une nouvelle opportunité d’écouter mon cœur, de laisser mes émotions circuler librement, et de vivre pleinement, libérée du poids que j’avais porté trop longtemps.

La guérison commence lorsque l’on accepte que nos blessures soient les portes d’une transformation profonde.